Scénario du 15 mai 2010

Partie du 15 mai 2010
Participants : Piccolo, Farfadet (Tommy) / Boso, Ogre (Nath) / Charral, Minotaure (Yanneck).
MJ : Fred

Amis du soir, bonsoir ! La quête de nos trois protagonistes, Piccolo, Boso et (Mmmmhhh !) Charral (!) commence dans une maison que certains connaissent bien. Oui oui vous savez, la fameuse maison avec les espèces de pantins qui servaient et débarrassaient la table, l’interrupteur sur l’un d’eux et l’endroit bourré de Draconnites. Vous remettez ? Très bien. Donc leur quête commence ici, la sœur de Piccolo s’étant outrageusement fait ravir sa sœur bien aimée, ce dernier a décidé d’engager deux mercenaires pour s’occuper de son cas. Boso, un Ogre défiguré par une cicatrice de guerre et qui a horreur des gens de petite taille et Charral, un Minotaure aux vagues allures de vache (et aux comportements également parfois).
Bref, nos trois compères sortaient donc de la batisse pour constater que le nain (propriétaire de cette dernière) se fait rudement tabasser par un Draconnite tenant une farfadet(te ?) sur son épaule. Il s’enfuit dès que les lurons apparaissent. Le nain se précipite sur Boso pour le remercier et lui fait du lèche pied…presque littéralement. Ce dernier tente alors de lui assener un bon coup de pied, hélas pour lui, son tir est mal fait et il bute violemment contre la pierre à coté du nain. Piccolo et Charral interrogent ensuite le nain pour savoir où est parti le Draconnite. Après une discussion animée, (Boso ne comprenant pas vraiment pourquoi il devrait aider des êtres aussi insignifiants que des farfadets, Charral qui se mettait déjà en piste et Piccolo qui souhaitait inspecter la maison) les trois comparses reprennent leur route au Nord en suivant les traces laissées par le draconnite. Piccolo commence alors à faire une crise de paranoïa aigue (ou pas) et entend des bruits partout, Charral et Boso, quant à eux, poursuivent la piste et se mettent à courir après la silhouette du draconnite qu’ils ont rattrapé. Après avoir évité les maints obstacles sur leur passage (branches diverses, racines) et semé également Piccolo, du moins temporairement, Charral voit le draconnite obliquer dans un buisson. Ni de une, ni de deux, le voici qui bifurque et se mange un arbre en plein face, y plantant une de ses cornes au passage. Boso, qui arrive juste après, examine l’arbre et y dénote des traces de griffures qui semblent monter vers le haut. Charral dégaine sa hallebarde pour abattre le végétal, manquant de trancher également son partenaire en deux qui tente d’y grimper. C’est alors que notre ami farfadet les rejoint et lève le nez vers le feuillage d’où la pointe d’une flèche meurtrière se laisse entrevoir, ciblée sur nos deux larrons qui tentent de trouver une solution pratique.
« Attention à la flèche ! » beugle Piccolo pour ses deux camarades en danger.
Boso, sans vraiment prendre le temps de réfléchir, lance son épée en direction de la flèche tandis que Charral prend son élan pour charger l’arbre. Le draconnite perché sur sa branche lui tombe sur les genoux mais dans un geste souple, il se rétablit et saute vers Piccolo pour lui coller sa dague sous la gorge. Entre temps, l’Ogre se retrouve sans épée et se met à la recherche de cette dernière, il la retrouve et reste un instant hors de la réalité, n’entendant pas les bruits annonciateurs du danger que court Piccolo. Le farfadet se pisse d’ailleurs dessus de terreur tandis que Charral essaie d’intimider le draconnite. Ca a l’air de marcher, ce dernier recule mais appuie la lame sur la gorge du farfadet. A noter que partout autour du petit groupe, les fourrés bougent et des bruits se font entendre. Ils ne sont visiblement pas seuls, et ce depuis le début de leur aventure. Boso, sorti enfin de ses pensées se redresse pour bander son arc en direction du Draconnite et de Piccolo, malheureusement ces derniers sont masqués par les arbres et les divers arbustes. Le draconnite finit par assommer le farfadet et le relâcher pour ensuite s’enfuir. Un peu plus loin, Boso aperçoit une silhouette immobile et se dirige vers elle. C’est un draconnite vêtu d’une cape rouge, d’une chemise et d’un pantalon bleu, le tout en soie. Il a l’air noble. L’Ogre s’approche, rangeant son arc et ne montrant aucun signe hostile. L’inconnnu ne bouge toujours pas et affiche un léger rictus provocateur.
Boso : Pourquoi avoir enlevé la sœur de Piccolo, le farfadet ?
Noble Draconnite : Cela ne vous regarde pas.
B : Et un peu que ca me regarde, j’ai été payé pour la récupérer et je tiens à voir la couleur de mon blé.
ND : Ce n’est pas mon problème.
B : …. Soit…. Y aurait-il un moyen de passer un accord, ou de s’arranger pour qu’on puisse la retrouver ?
ND : Oui, bien sûr, vous pouvez nous accompagner si vous le souhaitez.
B : D’accord.
Boso part donc avec le draconnite. Pendant ce temps, Charral se fait malheureusement piégé par un filet et se retrouve suspendu dans les airs. Piccolo, qui s’est réveillé, essaie de le libérer mais tombe nez à nez avec une flèche qui pointe d’un buisson. Après avoir héroiquement sorti sa dague de son fourreau pour dévier la flèche d’un geste souple, il part en courant dans la direction opposée à celle de la flèche, laissant le Minotaure se débrouiller seul. Charral vient à bout du filet et se libère mais sa hallebarde reste coincée dedans. Après un coup sec, il arrive à décrocher la hallebarde qui vient se planter dans l’une des cornes de ce dernier. Il réussit à ôter la hallebarde de sa corne, mais cette dernière est affaiblie par l’entaille profonde laissée par l’arme. Piccolo et Charral arrivent enfin à rejoindre Boso qui s’est arrêté à la lisière de la forêt ainsi que le noble draconnite. Il ne les entendra pas discuter entre eux.
Charral : T’es pas un peu malade de suivre un type comme ca ? Ils ont enlevé la sœur de Piccolo ! Ca pourrait être un guet apens !
Boso : N’empêche qu’au moins comme ca on sait ou elle est.
Charral : C’est un piège !
Boso : Dis voir, tu penses pas que s’ils avaient voulu nous canner ils l’auraient fait bien avant ? Espèce de lopette.
Noble Draconnite : Votre sœur se trouve la bas. Dit-il en désignant un endroit après la lisière de la forêt.
Charral s’énerve puis ils conviennent que Piccolo et lui-même vont aller voir vers l’espèce de château s’ils peuvent récupérer la sœur tandis que Boso resterait en arrière en renfort. Donc nos deux compères (Piccolo et Charral) débouche dans une vaste clairière et se retrouve en face d’une muraille de 160 mètres de long, 35 de haut et deux mètres d’épaisseur. Une large douve de 3,5 mètres court le long de la muraille envahie par les lierres et les mousses diverses. Dans l’eau grouillent nénuphars et algues en tout genre. Au centre de la muraille se trouve un pont levis, avec une arche pour entrée. On distingue, derrière les murs, une haute tour à la droite de la forteresse qui semble imprenable. Le lieu parait totalement mort, vu de l’extérieur. Pourtant quand ils y prêtent un peu plus attention, ils peuvent constater que des traces récentes de passage ont été laissées en direction de la forteresse. Charral et Piccolo s’approchent des traces et donc du pont-levis. Piccolo remarque quelque chose de bizarre provenant des arbres, c’est à ce moment que les flèches fusent sur nos deux malheureux compères qui commencent alors un slalom endiablé pour les éviter. Ils rebroussent chemin et les tirs s’arrêtent. C’est alors qu’ils ébauchent un plan démentiel. Charral propose à Piccolo de le lancer pour passer par-dessus la muraille, au mieux, et au pire tomber dans les douves qui entourent ladite muraille. Après maintes négociations, Piccolo se laisse convaincre. Charral prie Krom, le dieu de la chance pour les alcooliques (le Farfadet ayant un fort penchant pour la boisson) et Touze le dieu des satyres. Boso, ayant entendu le raffut engendré par les tirs, se camoufle et se rapproche de la lisière de la forêt. Il entend par ailleurs le plan minutieusement pensé par Charral. Le Minotaure et le Farfadet repèrent plus loin un endroit d’où le lancer pourrait être pratiqué, la distance les séparant de la muraille étant sensiblement plus court. Ils entreprennent de s’y rendre, se tenant bras dessus bras dessous tout en chantant « Chabada bada bada ». Charral charge donc Piccolo sous son bras pour le lancer. Avec minutie et concentration il mesure la lourde tâche qui lui incombe. La tension est palpable (musique de « Il était une fois dans l’Ouest ») et une goutte de sueur perle au front du Minotaure. Il plisse ses yeux bovins puis prend une profonde inspiration. Les secondes s’égrènent avec une lenteur d’escargot endormi. Et soudain, il prend son élan et dans un geste extrêmement bien esquissé, il déplie le bras portant son Farfadet pour l’étendre au maximum. Il faut vous imaginer la scène au ralenti. Un Minotaure qui court et déplie son bras, la gueule ouverte sur un cri de guerre pseudo silencieux, et un Farfadet, qui commence à devenir blanc comme un linge et dont les yeux menacent de sortir de leurs orbites tellement ils sont écarquillés. Piccolo se retrouve projeté dans les airs, un lancer mémorable et parfait, en lobe, absolument magnifique. Enfin presque parfait. Il faut vous imaginer à présent que réaliser une épreuve de la sorte (pour nous pauvres mortels) équivaudrait à lancer un poids d’une dizaine de kilos pour le faire franchir une muraille qui se trouve à environ 70 mètres (73.5 en comptant la douve) et qui mesure 35 mètres de haut. Et tout ca, en lancant ce même poids en lobe. Alors disons simplement que la suite était relativement prévisible. Après un bref instant d’espoir sur les traits du Farfadet qui voit son faciès s’éclairer d’un sourire soulagé, son teint redevient vert lorsqu’il se sent retomber bien avant le point de chute prévu. C’est dans un hurlement de terreur qu’il s’écrase lourdement par terre, suivi bientôt d’un cri de douleur. Résultat du lancer de Farfadet : une clavicule cassée, cassure ouverte et grosse pissée de sang.
La forêt et les draconnites qu’elle contient s’était tue jusqu’à maintenant. Une fraction de seconde de silence après que Piccolo se soit rétamé la face (c’est l’expression appropriée) et soudain, des rires tonitruants s’élèvent d’un peu partout, les lézards mixés avec des crocodiles se fendant la poire devant la scène incongrue et…franchement…on les comprend. Même Boso, l’inébranlable, est pris d’un fou rire convulsif qu’il arrive néanmoins à maitriser assez tot. Il profite du chaos général pour commencer à dégommer les archers positionnés en hauteur. Charral attrape Piccolo et le cale sur une épaule avant de se mettre à courir vers le pont levis (la mythique « charge du Minotaure »). Le Farfadet s’évanouit sous la douleur et le Minotaure effectue un saut digne du meilleur joueur de rugby du monde pour atteindre le pont. Après une lutte acharnée contre la distance et les flèches qui menacaient de se planter dans les fesses de nos héros ainsi qu’une cheville cassée pour l’Ogre qui n’a rien trouvé de plus intelligent à faire, nos trois comparses se retrouvent derrière la première arche, devant une porte en chêne massive et…fermée à clé. Boso se refait une santé en faisant une atèle pour sa jambe et dans la volée, répare provisoirement la clavicule de Piccolo qui devra tenir son épaule pour ne pas rouvrir la plaie. Les trois compères découvrent des symboles et doivent résoudre une énigme, mais les flèches se rapprochent, malheureusement Boso n’a pas eu le temps d’éliminer tous les archers. Après avoir décrypté les symboles et tenté de pousser toutes les briques possibles, ils trouvent enfin la combinaison et arrivent à pénétrer la forteresse, échappant de justesse aux flèches meurtrières de leurs ennemis.
Ainsi nos trois amis débouchent sur une cour de 80m/130m gravillonneuse. En son centre trône un puits rond d’un mètre 30 de diamètres surplombé par un toit, rond lui aussi en tavillons. Ce toit est supporté par deux poutres sculptées en forme de serpents et reliées par un tronc de chêne massif. Plus loin en arrière plan un peu sur la gauche, est posée une demeure argileuse, des fenêtres sont visibles, une au deuxième étage et l’autre aux combles. La bâtisse est fermée par une porte en bois noble se trouvant entre les statues de pierre sculptées de profil d’un homme avec un bouclier (à gauche) et d’un ogre avec une épée (à droite), ils sont tous deux vêtus de la même pélerine. Sur la gauche de la cour se trouve ce qui ressemble à des écuries, on aperçoit le fumier à travers la porte ouverte de la grange. Sur la droite, une tour, celle apercue un peu plus tôt alors que nos comparses n’étaient pas encore entrés. Cette dernière fait dans les 20 mètres de diamètres, les portes sont closes et on distingue des meurtrières tous les mètres laissant le jour traverser les murs.
Piccolo s’approche de la demeure et tente de prendre l’épée de l’ogre sculpté après avoir verifié que la porte était fermée. Boso se dirige vers le puits et constate qu’en effet, il fait très noir au fond d’un puits (Vive les jets de dés foireux !). Charral arrive à l’écurie, à sa droite se trouvent 6 box à chevaux séparés par des cloisons, un sceau et une fourche. A sa gauche, un box fermé par des planches. Il trouve une corde de 10 mètres qu’il conserve pour une utilité future. Piccolo arrive enfin à prendre l’épée et le mur vibre, de la poussière tombant de la statue d’ogre. Une pierre, bout de la facade certainement, choit devant l’entrée de la demeure tandis que le farfadet se dirige vers l’humain pour essayer de prendre son bouclier. Soudain, les statues s’animent, l’humain et l’ogre bougent comme un bloc en même temps pour dévoiler les armes cachées (les statues étant de profil, on ne pouvait pas voir ce qu’elle tenait dans les mains dissimulées dans la pierre). L’humain possède toujours son bouclier mais également un cimeterre tandis que l’ogre n’a plus que son bouclier, le cimeterre se trouvant en possession de Piccolo.
Après un combat acharné et épique, nos trois compères décident de mettre leur quête en pause. Suite au prochain épisode ^^

merci pour la retranscription et la rapidité avec laquelles tu l'as faite.