Les étoiles exaltées
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les étoiles exaltées

Le forum de la guilde la plus sympa de Kirin Tor !
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

  Partie du 10 avril 2010

Aller en bas 
AuteurMessage
mamuse
Grand(e) Maître(sse) de la tchatch
mamuse


Nombre de messages : 243
Age : 43
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 18/08/2007

 Partie du 10 avril 2010 Empty
MessageSujet: Partie du 10 avril 2010    Partie du 10 avril 2010 Icon_minitimeLun 20 Juin - 12:16

Sheithan le Mar 13 Avr 2010 - 13:39

Participants : Ragon, Ogre (Merlin) / Guy Lux, Lutin (Ellie), Golak, Minotaure (Nath).
MJ : Fred


C’était la fin de l’Eté. La ville de Domania vivait au rythme du commerce et des diverses activités, attractions, présentes dans la cité. Nos trois compères vaquaient à leurs occupations habituelles quand une missive provenant de la milice, donc de leurs supérieurs, leur fut amenée.

« Votre nouvelle mission est de vous rendre dans les territoires du nord, près des montagnes à côté des provinces Liturgiques pour enquêter sur des attaques répétées visant les villages alentours. Nous disposons de peu d’informations sur le sujet. Nous savons seulement que quatre des villages frontaliers ont été rasés et que tous les occupants ont disparu. Aucun cadavres, que des maisons brûlées. Trois avant-postes ont également subi le même sort. Il est de votre devoir d’aller voir ce qu’il s’y passe et prêter main forte aux occupants des villages qui pourraient être en danger. Pour le départ de mission vous aurez deux compagnons de route. Briefing terminé. »

C’était signé de la patte du patron, bien entendu. Ils n’avaient guère le choix, même si ca n’enchantait pas tout le monde. Nos trois compagnons se mettent donc en route vers les territoires du nord et débarquent dans le village de Kasaks, fraichement ravagé par une bataille. La grandeur de l’endroit laissait supposer qu’il y avait peut être 70 personnes qui y vivaient. Après avoir observé l’endroit, ils entendirent un bruit. Un homme, seul rescapé, sort en vacillant des restes d’une maison qui tient encore à peine debout. Le trio l’accoste et le questionne. L’homme, tremblant de peur et d’émoi, bafouille alors une explication.

« Je…je ne comprends pas ce qu’il…c’est horrible ! Je….Il y a eu un brouillard terrible….c’était le genre à couper au couteau, on voyait pas à un mètre. Et..et puis il y a eu des bruits terribles, des cris…beaucoup de cris…Je ne sais pas ce qu’il s’est passé…Ce brouillard il était bizarre, il a happé le village…Il devait faire 300 mètres de largeur à peu près… Et puis pouf…plus rien, il a disparu en laissant le village en feu…J’ai pas osé sortir avant…Je…je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je ne comprends pas. »

Le gaillard porte une main tremblante à son front. Le trio le laisse donc tranquille et remarque une chose importante : les attaques des villages semblent suivre un ordre précis, du nord ouest au nord est…Enfin de l’ouest à l’est, tous les trois jours. Après avoir constaté qu’ils ne pouvaient rien faire de plus, ils décident de se rendre le plus rapidement possible au prochain village pour le protéger de la future attaque.
Le village de Lacola est un peu plus grand que celui de Kasaks, il compte 100 habitants dont 30 soldats au total. Il possède trois entrées distinctes, une au nord, une autre au nord ouest et une au sud. Nos comparses arrivent par la porte Nord et découvre une petite bourgade pittoresque. Les maisons sont rustiques, faites de bois et de chaume mais bien entretenue. On entend au loin des coups de marteau sur du fer parmi le brouhaha ambiant, créé par les « civils » qui paniquent pour quitter la ville. Le trio s’arrête à l’entrée observant un peu les alentours. Golak décide qu’il n’aime pas attendre à ne rien faire, ils ont été engagés pour défendre la cité…Sans dire un mot il s’en va, direction la porte Sud pour défendre la bourgade.

« Hey mais qu’est ce qu’il fout ? » demanda Guy Lux avec un air d’incompréhension.

« Je ne sais pas. Mais pour le moment toi, tu vas aller me le chercher et ensuite vous irez chercher le chef du village en lui disant que Ragon l’Ogre veut lui parler. »

« Je ne suis pas ton chien ! Tu n’as qu’à le faire toi-même d’abord ! Pis tu penses vraiment qu’il va se déplacer si je lui dis ça ? »

« Je n’en ai rien à faire, je t’ordonne d’aller chercher ce foutu chef de village ! »

Après quelques esquives et quelques coups dans le vide, Ragon finit par saisir Guy par le cou, le levant tout en serrant progressivement. Le pauvre lutin a beau se débattre, il n’arrive pas à s’en défaire, et la il commence gentiment à prendre une délicate couleur violacée.

« Je répète vu que tu n’as pas saisi. Tu me trouves le chef de village, tu le ramènes. Sinon tu vas le regretter. »

Les doigts de l’Ogre s’ouvrent pour laisser tomber le lutin qui part sans demander son reste mais en pestant contre la présomption de Ragon et de son caractère franchement désagréable. Le lutin s’en va donc trouver les premiers soldats, des miliciens vers lesquels il annonce le trio comme étant mandaté de Domania pour venir aider le village et enquêter sur les attaques. Les miliciens l’emmènent donc voir le chef de village. Durant ce laps de temps, Ragon s’est retrouvé tout seul…Désemparé par sa solitude soudaine, il se met en quête du minotaure mais puisqu’il a été perturbé par l’arrogance et l’insolence du lutin qui lui a dit « NON », il fait quatre fois le tour du village entier, en vain. Il décide alors de le pister et s’accroupit pour suivre la multitude de traces qui partent dans tous les sens. L’objet de ses recherches s’est posté à la porte Sud, au beau milieu de la voie, épée au clair. Malheureusement il barre le passage et gêne l’évacuation du village.

« Hep vous la ! »

Golak retourne sa masse imposante vers le milicien qui l’accoste.

« Hm ? »

« Qu’est ce que vous faites planté la ? »

« Je garde la porte. »

« Ah. Vous pourriez la garder juste…un peu plus à gauche ? Vous voyez, vous empêchez les charettes de passer. »

Le minotaure porte son regard sur la colonne qui s’est formée. Dans un soupire il se déplace, faisant preuve ainsi de bonne volonté. Le milicien allait s’en aller mais il se décide tout de même à demander la raison exact qui pousse Golak à garder cette porte.

« Nous sommes trois de la milice de Domania. On nous a envoyé ici pour enquêter et défendre la ville. Je défends le village. »

« Ah…ah…Bien bien…Mais vous savez, je peux vous montrer une porte encore plus importante à garder, si vous voulez. »

Le regard de Golak s’anime alors et il réplique.
« Plus importante ? Je vous suis. »

Le milicien s’essuie le front et se dit qu’il en tient quand même une sacrée couche. Il l’emmène vers l’intérieur du village, la place centrale, dans le but de lui faire voir le chef du village. Il passe tout près de Ragon qui a le nez dans les traces de pas, si bien qu’il ne voit pas le minotaure de deux mètres vingt lui passer juste à coté. Golak arrive, suivant le milicien, sur la place du village. L’homme s’arrête et le minotaure observe les alentours et déclare qu’il n’y a pas de porte et qu’il va donc resté garder la ville ici. Le milicien a beau lui expliquer que la porte est plus loin, le minotaure refuse cette fois de bouger. Ragon l’aperçoit enfin et le rejoint tandis que le milicien abandonne juste le combat.

« Ah tu étais la ! » Lance Ragon.

« Oui, je garde la place du village. »

« Hm…Je vois… Le lutin est parti chercher le chef de village pour qu’on puisse discuter. » Ragon a soudain une idée machiavélique qui lui traverse la tête.
« Tu voulais taper c’est bien ca ? Hé bien si Guy Lux ne ramène pas le chef de village, tu pourras le taper et lui prendre des dents. »

La face de Golak a l’air de s’illuminer un court instant tandis qu’il attend patiemment le retour du lutin. Quand on parle du loup il sort du trou ! Ce dernier revient donc avec le milicien.

« Ragon ! Je t’ai amené quelqu’un pour parler avec le chef de village... »

A peine la phrase terminée qu’il se reçoit une tarte monstrueuse venant de Golak, il n’a pas ramené le chef de village donc il a le droit de le taper et de lui prendre des dents. Il l’assomme et finalement lui prend 2 dents. Le milicien se pose beaucoup de question, Ragon lui demande d’amener le chef de village et il voit un minotaure taper sur un lutin et lui enlever deux dents. Etrange quand même. Le milicien annonce à Ragon que le chef de village c’est le nain qui est en train de donner des ordres partout et de sauter dans tous les sens. L’Ogre en a ras le bol des petits…Il n’aime pas les petites personnes…Ni les nains, ni les farfadets. Pendant que ce dernier réfléchit à la manière de procéder, Guy se réveille, de fort mauvaise humeur.

« Golak ! Qu’est ce qui t’a pris de m’agresser comme ca. »

« L’Ogre m’a dit que si tu n’amenais pas le chef de village je pouvais te frapper et prendre des dents. »

« QUOI ?! »

Furieux, Guy se tourne vers Ragon et lui dit sa manière de penser. Après une dispute envenimée, le lutin décide que s’en est trop, il est temps de donner une leçon à l’Ogre présomptueux. Il utilise ses danseurs pour faire apparaître une pierre de 50 kg au dessus de la tête de Ragon et l’assomme avec. L’Ogre s’affale ce qui attire l’attention de Golak qui fixe ses yeux sur les danseurs. Ah…il a trois danseurs…Il réalise seulement maintenant à qui il a à faire. Il regarde les deux dents qu’il a entre les mains et se dirige vers Guy pour lui les rendre. Il compense la perte des deux dents en allant défoncer la machoire à Ragon et lui prélever deux dents. Finalement le lutin et le minotaure partent ensemble parler au chef de village.

« Bonjour ! »

« J’ai pas le temps, qu’est ce que vous voulez ? »

« Euh..en fait euh…. » Bafouille le lutin.

« Nous sommes envoyés par la milice de Domania pour défendre votre village contre une future attaque et enquêter sur les adversaires à qui nous avons à faire. » Répond placidement le Minotaure.

« Ah. Ah dans ce cas je vous écoute, comment proposez vous de faire. »

« Euh…. » Guy hésite, le stratège ici, ce n’est pas vraiment lui, il fixe son regard sur Golak qui fixe les dents de l’Ogre sur son collier.

« Qui est le stratège ici ? » Demande avec agacement le nain.

Le minotaure fixe l’Ogre au loin et se dirige vers Ragon pour le réveiller à coup de baffes. Aucune réaction. Il avise ensuite une auge pour les chevaux plus loin, remplie d’eau croupie. Il le soulève, l’épée de Ragon tombe à terre, et le jette dedans. L’Ogre ne se réveille toujours pas. Pendant ce temps Guy explique que suite à un malencontreux incident le stratège est actuellement en train de piquer un somme forcé. Le nain s’impatiente un peu.

« Nous disposons de trente hommes armés. Dix sont des archers, deux hallebardes et le reste sont des fantassins. Revenez me voir quand votre…stratège aura fini de dormir ! J’ai pas que ça à faire ! »

Et le chef de village retourne en sautillant donner ses ordres. Guy le regarde faire d’un air dépité et entraine le minotaure dans l’auberge pour aller boire un tonnelet. Arrivé dans l’auberge, Golak redresse un peu trop vivement la tête et plante ses cornes dans le plafond. En les enlevant il arrache la moitié des planches. Après avoir payé les dégats, d’une manière ou d’une autre, les deux comparses boivent tranquillement leurs bières. Le lutin négocie une chambre pour lui, Golak préférant de loin dormir dans la paille des écuries. Guy apprend en discutant avec le tavernier que des rumeurs circulent sur les attaques. Certaines disent que ce sont des hommes verts qui ont attaqué, d’autres qu’il y avait un homme sur un cheval qui est apparu sur une colline avoisinante une trentaine de minutes avant l’attaque. Une autre parle d’un brouillard tellement dense qu’on n’y voit rien, le brouillard dissimulerait une armée de fantôme. Le lutin se met à cogiter sur les rumeurs.
Entre temps, Ragon s’éveille enfin avec deux dents en moins. Il remarque le lieu dans lequel il est et décide qu’un bain tout les dix ans, ca ne fait pas de mal. Jusqu’au moment où un cheval ose s’abreuver dans SON bain. Ca le met dans une franche colère, il se lève et bouscule le canasson qui ne bouge pas d’un millimètre. Il prend son élan et fonce sur le cheval qui s’écarte légèrement au dernier moment. L’Ogre s’étale de tout son long devant la monture qui hennit moqueusement. Après cette cuisante défaite contre l’infâme créature démoniaque, Ragon s’aperçoit qu’il lui manque son épée. Sa précieuse épée, celle qui lui a été léguée, seul témoignagne de ses géniteurs, a disparu !!! Catastrophe ! Le voila qui s’élance au pas de course en hurlant pour retrouver son épée. Alertés par le bruit, des miliciens le poursuivent et finissent par le mettre au fer. Ragon baratine le garde de sa cellule pour avoir le droit d’avoir son épée dans ses « quartiers ». Le garde finit par céder et lui place l’épée dans la cellule d’à coté pour qu’il cesse de faire l’imbécile et de le saouler de paroles. Le reste de la soirée se passe sans faits particuliers, tous s’endorment, un dans la paille, un dans un lit et un autre…en prison.
Le lendemain matin, Ragon se réveille. Mais quelque chose ne va pas, en fouillant dans ses poches il découvre les clefs de sa cellule. Etonné et complétement confus, il se demande d’où elles peuvent bien venir. Il en conclut que cela doit être son diablotin qui lui joue des tours puis se rendort. Il fait un rêve et à son réveil, un lutin sous forme éthérée se trouve dans la cellule d’à côté près de SON épée et semble y dessiner quelques chose avec son index puis il disparaît. L’Ogre décide d’aller dans la cellule d’à coté pour voir ce que son épée a. Mais quand il entre dans la cellule, ses clefs disparaissent et la porte se referme. Les diablotins, je vous jure ! Le garde ne comprend pas grand-chose et trouve ca particulièrement louche.
Au réveil, Golak, minotaure extrêmement « mono-tâche », se dit qu’il doit défendre la ville. Il se rend donc à nouveau à la porte Sud, manquant de peu Guy Lux qui était venu le chercher. Le minotaure voit un chariot de foin et essaie d’en voler mais un milicien lui fait signe que ce n’est pas bien et il remet le foin à sa place, reprenant ensuite son poste. Se demandant ou pouvait encore s’être fourré « cette vache », le lutin part à la porte Sud. Une fois la bas, il voit une vache, une vraie, paître paisiblement dans un champ.

« Golak ! Espèce de vache, qu’est ce que tu fiches ici ? …. …. …. HEY ! Tu pourrais me répondre non mais ! Tu m’ignores ! Je vais t’apprendre franchement ! Ignorer un de ses comparses ! »

La levée de ton du lutin attire l’attention de Golak, situé à une dizaine de mètres, sous l’arche de la porte sud. Il le voit alors, à coté d’une vache, en train de préparer ce qui semble être un monstrueux sort d’eau. Malheureusement Guy échoue et se prend le déluge sur la tête. Le minotaure se demande ce qu’il fiche, peut être qu’il avait envie de prendre un bain. Quand le lutin tourne la tête vers lui il fait un signe de la main pour signifier sa présence. Furieux, le lutin s’approche.

« T’aurais pu me dire que t’étais la ! Je t’ai pris pour cette vache. »

« … … … … TU M’AS PRIS POUR QUOI ? POUR UNE VACHE ? Les vaches marchent à 4 pattes espèce d’âne bâté !! Je vais te montrer la différence entre une vache et un minotaure moi ! » Dit-il en brandissant son épée.

Le lutin tressaille et grommelle quelque chose comme « Un gros bovin idiot » puis se dirige vers la place du village pour aller parler au chef et négocier la libération de l’Ogre. Une fois Ragon libéré, Guy, lui et le chef établissent une ébauche de stratégie pour défendre le village. L’idée, sachant que les assaillants viennent plutot par le nord, c’est de placer sur les remparts de la ville (qui forment un cercle) les 10 archers, le vétéran à la porte nord. Devant les remparts, on disposera de la paille que l’on enflammera une fois le brouillard établi pour essayer de le dissiper. Au dessus de toutes les entrées seront disposés des récipients en fonte contenant de l’huile bouillante. Le lutin sera à la porte Nord, l’Ogre à la porte Sud et le minotaure à la porte Nord-Est. Chacun possédera un cor pour alerter ses co-équipiers si un problème survient. Les troupes de miliciens sont disposées de manière équitable sur les trois portes. Le chef du village va donner les ordres aux miliciens et les trois comparses retournent à leurs occupations.
Ragon a su déterminer que les portes des autres villages semblaient s’être ouvertes de l’intérieur, il part donc enquêter sur le sujet. Malheureusement il revient bredouille et décide d’aller voir Guy pour lui demander…non ordonner de mener cette enquête. Il le surprend dans la paille de l’écurie de l’auberge en train de…se toucher. Après s’être vêtu décemment, Ragon lui ordonne donc de partir à la recherche d’un traitre, lui expliquant la situation. Après avoir ronchonné sur le fait que c’est pas un chien et qu’il a pas d’ordre à recevoir d’un Ogre, le lutin s’en va mener l’enquête. Ragon tombe de fatigue à l’endroit où…enfin vous avez compris. Dans son enquête, le lutin remarque que les miliciens sont fortement démotivés. Il va donc demander au chef de leur faire un petit discours, ce qui marche très bien. Il part ensuite à la recherche de Golak pour l’envoyer garder la porte nord-est. Après un problème de communication, le minotaure se retrouve au bon endroit et attend pour taper de l’ennemi et surtout, ramasser des dents.
Ragon se réveille enfin et part chercher Guy Lux, mais puisqu’il n’est pas réveillé, il se perd dans le village, dans un petit village comme ça, il faut le faire, même si on est encore endormi. Il finit par trouver le lutin et il lui fait examiner son épée pour savoir si elle a subi quelque chose.

« Hm…C’est une très vieille épée, elle vient incontestablement d’une famille de puissants guerriers. Dans un avenir proche elle retrouvera sa puissance d’antan. C’est tout ce que je peux te dire. »

Réfléchissant à cette « prophétie », Ragon se rend dans la forêt, troublé par son rêve et son épée. Il y passe la nuit. Il refait le même rêve que la dernière fois : il se trouve dans une clairière et des animaux de la forêt ainsi que des licornes et d’autres créatures fantastiques s’y trouvent. Une femme est apparue, d’une beauté incroyable, si bien qu’elle est devenue une obsession pour lui. Pourtant un détail a changé, il voit soudainement une charrette roulant sur un chemin, cette dernière lui semble familière. Il se réveille en frisson, sentant une présence non loin. Une ombre se tient à coté de son épée (appuyée contre un arbre, comment a-t-elle bougé ?) et souffle : « Viens à moi. »
Les derniers préparatifs pour la bataille sont bientôt prêts alors que le soleil se couche. Guy remarque que l’huile manque encore dans les récipients de fonte et demande à Golak de le réveiller à 6h du matin pour placer l’huile.
Le jour se lève, Golak, minotaure extrêmement mono-tâche et peu motivé à faire les choses s’il ne comprend pas leur importance, oublie d’aller réveiller le lutin. Si bien que ce dernier se réveille sur les coups de 9h pour constater en fait que les récipients d’huile ont bien été remplis. Le village se prépare pour l’assaut, Ragon revient également au village. Tous se positionnent en vue d’une attente plus ou moins longue. Soudain, Golak voit une brume et entend des bruits de sabots de chevaux. Il ne se pose aucune question, il donne directement l’alerte, soufflant dans le cor à s’époumoner. A ce moment un homme sur un cheval apparaît sur une colline avoisinante, épée au clair tendue à la verticale. Il l’abaisse à l’horizontale, donnant ainsi le signal de commencer l’assaut.
Le brouillard s’abat sur le village, une vraie purée de poids. Il n’est même pas mu par le vent, et soudain, les portes renforcées par des doubles battants et des poutres comme travers commencent à vibrer. Les poutres menacent de tomber. Les trois comparses essaient de maintenir les portes mais elles finissent par s’ouvrir et il n’y a toujours pas de vent ! La paille enflammée n’arrive pas à dissiper le brouillard alors Guy essaie de le faire avec ses sorts. Après plusieurs essais foireux, il se concentre sur la bataille à venir.
C’est dans un silence de mort que les premières formes humanoides apparaissent. Des humains, à première vue, recouverts d’une espèce de substance huileuse verdâtre et noire. Le combat est rude, surtout pour l’Ogre qui se retrouve pas mal blessé, ayant perdu tous les hommes qui l’accompagnaient sauf 1. Le minotaure vient en deuxième position avec un de ses miliciens tué par une flèche d’un collègue. Le lutin n’a subi aucune perte. (Faites vos paris pour la prochaine bataille XD). Le total des pertes se montent donc à sept hommes sur les 30 qu’ils avaient à disposition.
Ragon ne perd pas de temps, même blessé il commence à négocier dans un discours plein d’éloquence la reconstruction du village avec le chef, promettant de faire jouer ses contacts à Domania, puis il va se faire soigner. Guy félicite ses hommes, Golak quant à lui, se charge de ramasser les corps des hommes tombés au combat. Il informe ensuite le chef du nombre total des pertes et se renseigne sur la cérémonie d’enterrement. Les trois comparses dont deux boiteux mais pas pour les mêmes raisons, accompagnent les miliciens jusqu’au lieu de sépulture, une clairière ou il semblerait que quelqu’un a passé la nuit. Selon les coutumes, Ragon dit quelques mots pour les soldats morts sous ses ordres. Le discours est simple mais ne crée pas de grands émois. Golak prend alors la parole et dans un discours remplit d’éloquence et de sentiments, il fait pleurer tout le monde. Le chef leur confie ensuite qu’un banquet sera organisé en leur honneur. Les trois comparses font la promesse de retrouver les coupables. La journée a été longue et rude, mais avant que la nuit ne tombe, les trois aventuriers partent pour explorer le terrain alentours vers les collines. Ils y découvrent des traces de pas et de sabot, certaines se dirigeant et s’enfoncant dans les forêts situées au nord-ouest et au nord-est. Il semblerait que les troupes aient été subitement déchargée au nord-est et « rechargée » dans une même charrette (sans que celle-ci ne s’enfonce dans le sol) au nord-ouest.
Le banquet a lieu et après avoir bien festoyé, Golak et Guy vont dormir. Ragon, présumant un peu de ses forces s’en va dans la forêt pour se cacher près des traces et essayer de découvrir quelque chose, il s’endort involontairement sur les lieux. Il rêve, le même rêve, avec la même charrette mais cette fois dans la charrette se trouve un tableau, une peinture mais il n’arrive pas à distinguer le motif, c’est flou. Il continue sa nuit paisiblement.
Le lendemain, tout le monde se lève. Golak décide d’aller prendre un bain dans l’auge pour les chevaux, Ragon revient au village et prend également un bain, mais à l’auberge, ainsi qu’un petit déjeuner. Il se voit confier la charge de l’auberge alors que le tavernier s’absente, c’est quand ce dernier est parti que Guy Lux débarque pour prendre son petit déjeuner.

« Tiens ! Salut Guy Lux…Tu veux quelque chose ? »

« Hein….quoi ? C’est toi qui sers… ? »

« Oui, l’aubergiste est parti…faire un truc… »

« J’ai la tête dans l’cul…Je veux pas que tu me serves…Je vais attendre l’aubergiste. »

Finalement le lutin finit par céder et prend un petit déjeuner. Golak a fini son bain pendant ce temps la. Il se sèche et se rhabille pour ensuite aller voir le forgeron. Il n’y a plus de ville à défendre, plus d’attaque imminente, alors il va aider. Il donne un coup de main à la forge pour faire des clous. Vient une idée à Ragon, il serait peut-être bon de parler avec Guy Lux des rêves qu’il a fait, cela pourrait avoir un rapport avec les attaques. Après analyse des rêves, ils en concluent qu’effectivement il doit y avoir un lien. L’ogre ordonne au lutin d’aller chercher le minotaure et de retourner voir les traces. Ce qu’il fait, trouvant donc Golak à la forge. Après que Ragon aie discuté avec le tavernier à son retour, il prend la route pour retrouver ses acolytes et ils partent pour l’endroit où ils ont trouvé les traces. Guy met Golak au courant du rêve de Ragon puis parle du Tableaumonde, une toile qui peut représenter un endroit et permettre à des personnes de se rendre à cet endroit en passant au travers du tableau, comme un portail. Ils décident de suivre les traces pour remonter la piste, mais le minotaure trouve ça inutile, et se SENT surtout inutile. Il s’énerve après avoir été abreuvé d’insulte par le lutin et l’avoir menacé de le tuer s’il le traitait encore une fois de vache. Il retourne à la forge. Guy et Ragon déduisent que les armées vont revenir et qu’il faut préparer des pièges aux endroits de chargement et de déchargement. Guy essaie de lancer un sort qui échoue, il s’énerve et frustré, s’en va dans un arbre pour se reposer. Ragon creuse son piège tout seul…mais ce n’est pas très efficace. Alors il va confier l’intendance à Golak.

« Golak, pourrais-tu me rendre un service ? »

« Hm ? »

« Il faudrait faire des pièges aux endroits ou étaient les charrettes… »

« Hm…J’fais des clous…Pas l’temps. »

« Bon…hé bien disons que je te donnerais une dent pour chaque mètre cube que tu enlèves. »

Le minotaure lui prête alors attention et réfléchit avant de répliquer.
« Combien de mètres cube ? »

« Oh ben une dizaine devrait suffire, par piège bien sûr. »

« D’accord mais les dents tu me les donnes maintenant. »

Après cette discussion, il semblerait que le forgeron aie disparu. Golak ne s’en soucie pas vraiment. Il part faire ses trous. Ragon part voir le chef de village qui se montre un peu…réticent face à lui. Le forgeron s’en va dès que l’Ogre arrive et Ragon demande ce qu’il se passe. Le chef lui lance.

« C’est quoi cette histoire de dents ? Ici vous savez on aime pas trop les trucs étranges, tout ce qui est magie… »

« Oh ca ? Ce n’est rien, le minotaure ne prend que les dents de ses ennemis ne vous en faites pas. »

« Bien d’accord, mais je ne veux plus JAMAIS entendre cette histoire. »

Une fois la discussion terminée, il apprend qu’il y a un autre village à l’est qui serait susceptible de leur prêter main forte. Ragon décide donc de partir, accompagné d’un milicien, pour chercher des renforts.
Pendant ce temps la, Golak a commencé à creuser son premier trou. Dérangé par le bruit qu’il fait, sans se douter que c’est Golak.

« Espèce de crétin tu vas arrêter ! »

« … »

« Enflure ! Bourrin ! »

« … »

« Tu vas arrêter ce bruit insupportable ! »

« … »

« Tu fais autant de bruit qu’une vache dans une écurie !! » Dit-il tout en sortant la tête, il remarque que c’est Golak et la fin de sa phrase s’éteint tandis qu’il blanchit légèrement. Le minotaure pose sa pelle et sort son épée pour essayer de le frapper. Mais Guy est sur un arbre…Alors il prend de la distance et fonce, cornes en avant, pour buter violemment contre l’arbre et le faire tomber. Le minotaure lui assène un coup d’épée qu’il évite, mais en l’évitant il se cogne contre une pierre et finit assommé. Une fois le trou creusé, Golak repart, laissant la le lutin inconscient et se disant que continuer à faire des clous ca serait bien. Le lutin se réveille un peu plus tard et retourne à l’auberge pour manger un morceau. Les deux protagonistes restés au village ne tardent pas à aller dormir.
Ragon arrive donc au village voisin et demande à parler au chef, il explique briévement la situation et les gardes lui expliquent que le chef ne peut pas le recevoir avant de lui demander dans quelle auberge il compte descendre. Une fois le nom donné, Ragon se rend dans cette auberge pour s’y restaurer. Puis soudain, un minotaure fait irruption dans l’auberge, interrompant le repas de l’Ogre. Il se dirige vers lui et s’assoit en face de lui, l’observant et restant muet. Ragon essaie vainement d’établir le contact, le colosse monstrueux (2m50 pour 180 kg) reste toujours silencieux. Puis d’un coup, il lui attrape son assiette et mange. L’Ogre reste placide face à l’attitude cavalière de l’inconnu. Une fois l’assiette terminée il la repousse et lance.

« J’ai assez mangé, on peut parler cette fois. »

« Ah…Et bien je m’appelle Ragon et je viens du village à l’ouest du vôtre. Nous avons essuyé une attaque récemment et…nous sommes en sous effectif, j’aimerais que vous nous prêtiez main forte, car si ce village tombe, le prochain sur leur liste c’est le vôtre. » Dit-il en se recommandant une autre assiette. La deuxième assiette subira le même sort que la première, elle sera engloutie par le minotaure.

« Je peux vous offrir dix archers et vingt hommes disponibles dans deux jours. »

« Cela sera trop tard. »

« … … … … Soit, alors je vous donne les hommes tout de suite, mais si un seul se plaint de vos commandements, vous perdrez une main, si deux se plaignent, vous perdrez la tête. »

« Et vos gars, ils sont du genre à se plaindre ? »

Le minotaure ricane.
« Ce sont des soldats entrainés, ils ne se plaignent pas pour rien. Pour le moment la seule chochotte qui n’a pas osé broncher quand j’ai mangé sous son nez ses deux assiettes, c’est vous. »

Sur ce, le minotaure se lève et s’éloigne. L’Ogre se lève et l’interpelle, il se retrouve collé contre le mur extérieur de la taverne, en clef de bras.

« Vos conditions ne sont pas admissibles pour moi, je ne peux pas me permettre de perdre la vie »

« Vous n’êtes pas en position de négocier, vous ne pensez pas ? Et puis vu votre état physique, je dois avouer que ce n’est pas franchement rassurant de laisser partir mes hommes avec vous. »

« Ouais ben vous m’devez quand même 40 pièces d’argent pour les deux assiettes que vous avez englouties. Et puis vous devriez venir combattre à mes cotés, ce serait un honneur ! » dit-il sans préciser pour qui l’honneur sera.

Il le relâche en riant et lui assène une tape sur l’épaule.
« Ah ben voila, je commencerais presque à t’apprécier, petit. Soit, tu auras tes hommes. Je viendrais te voir demain matin. »

Et il se détourne lui lancant une pièce pour les repas, en or. Ragon le laisse partir et va se coucher. Il fait le même rêve que d’habitude sauf que des troupes sortent du tableau et vont se planter sur des piques de bois au fond du piège. A 5 heures du matin il est réveillé par le minotaure qui fait irruption dans sa chambre.

« Je ne peux accepter ta proposition de venir me battre. Notre village est attaqué par une quarantaine de draconnites, je dois rester ici pour défendre le village. Les hommes sont prêts, mais ils ne seront que sous tes ordres. »

Ragon se lève et acquiesce, et avant qu’il n’aie eu le temps de dire ouf, le minotaure était reparti. En effet devant l’auberge se tiennent les 30 hommes mis à sa disposition. Il fait sceller les chevaux et ils galopent en direction de Lacola à un rythme effréné. Même l’Ogre a de la peine à suivre.
Pendant ce temps la au village de Lacola, Golak aide à fortifier les portes tandis que Guy se fait un peu raquer par l’aubergiste qui commence à se plaindre qu’il mange toujours gratuitement. Le lutin paie, prend la mouche et se barre pour trouver Golak. Il se met à l’insulter. Le minotaure lui envoie un coup de marteau que le lutin évite, mais le coup d’épée frappe en plein. Heureusement qu’il ne recoit que le coté non tranchant de la lame, Guy se fait projetté contre une paroi, s’incrustant dedans à « L’Egyptienne ». Son bras gauche a morflé. Le minotaure se fait insulté dès que le nabot se relève. Golak veut aller l’achever à coup de marteau mais le lutin esquivant. Seulement, en esquivant, il s’achouppe et tombe par terre, sa tête heurte une pierre et il finit assommé.
Ragon revient au village, il paie l’aubergiste pour loger SES hommes et va annoncer leur nombre au chef de village. En repartant, l’Ogre trouve le lutin inconscient et le flanque dans l’auge des chevaux pour le réveiller. Il revient à lui et Ragon lui demande de le soigner. Guy ne peut pas alors Ragon fait un pansement de fortune. Ils rejoignent ensuite tous deux le minotaure. Ragon lui fait la morale sur son comportement avec Guy, Golak l’envoie se faire mettre et continue son travail, il aura jamais fini à ce rythme la, pourquoi ils l’interrompent tout le temps pour des bêtises ? L’Ogre lui demande ensuite combien de temps ca lui prendra, il répond en calculant les miliciens que cela prendrait 6h environ. Ragon lui demande de superviser les trous, ce qu’il fera quand il aura fini sa porte. Il y va, et la bas en fait, les miliciens lui posent problème puisqu’ils n’obéissent qu’à Ragon. Blasé et énervé, le minotaure revient au village pour dire à Ragon que SES hommes sont des cons. Puis il va aider le forgeron à faire des flèches pour les troupes. L’Ogre part dormir dans la forêt à coté des pièges et se fait attraper par malheur par un des gardes qu’il avait posté la (ouais pas sûr). Il s’annonce et l’inconnu le laisse partir avant de disparaître totalement. Il demande une manifestation s’il y a quelqu’un. Il se recoit une pive dans la figure. Ragon retourne dans sa chambre et invoque son diablotin qui lui balance une pive dans le dos. Il lui demande comment faire pour invoquer un démon. Donc il part à la recherche de l’avocatus diaboli pour acquérir ses peintures d’invocation. Il se laisse guider par son diablotin qui lui montre une ruelle super sombre. Soudain une main avec un doigt griffu se tend et lui fait signe de s’approcher. Ragon s’approche et une silhouette noire, haute d’un mètre 90 environ, d’une largeur et d’une profondeur hors du commun se dresse devant lui. La silhouette a l’air de se tasser, comme si elle s’assseyait et pose devant elle une sacoche qui s’ouvre subitement en plusieurs étagères. L’ongle court sur les rayons jusqu’à s’arrêter sur le rayon marqué du nom de Ragon. Il lui offre un parchemin (2 invocations) et de l’encre et lui explique comment faire l’invocation. Mais c’est à lui de trouver le pinceau. Après la discussion, la silhouette et sa sacoche disparaissent.
Revenir en haut Aller en bas
 
Partie du 10 avril 2010
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Scénario du 10 avril 2010
»  Partie du 15 mai 2010
» Scénario du 30 octobre 2010
»  Sortie du 16 avril 2011
» Scénario du 15 mai 2010

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les étoiles exaltées :: Jdr :: Jdr Agone :: L'épopée-
Sauter vers: